À quel impact environnemental les médias numériques et traditionnels (TF1, BFMTV…) font-ils face ?
À l’ère du numérique, les médias font face à un défi de taille : concilier croissance et responsabilité environnementale. Avec l’explosion du streaming vidéo et l’émergence de nouvelles plateformes, l’empreinte carbone du secteur ne cesse de s’alourdir. Comment les médias peuvent-ils répondre à cette problématique tout en continuant à innover ?
Une consommation énergétique croissante
Cette croissance est largement alimentée par le streaming vidéo, qui représente plus de 80 % du trafic internet global.
Les datacenters, véritables cœurs battants de cette révolution numérique, consomment environ 1 % de l’énergie mondiale, soit 200 térawattheures par an. À titre d’exemple, les datacenters de Google engloutissent à eux seuls 12,4 térawattheures annuellement.
L’impact carbone du streaming vidéo
Le streaming vidéo pèse lourd dans la balance écologique. En 2019, il représentait 60 % du trafic internet et générait plus de 300 millions de tonnes de CO2, soit environ 1 % des émissions mondiales. Les géants du secteur ne sont pas en reste : Netflix a déclaré une empreinte carbone de 1,1 million de tonnes de CO2 en 2020.
Des audiences records, mais à quel prix ?
Les nouveaux médias vidéo connaissent un succès fulgurant. Brut aurait généré 100 milliards de vues en 2020, dépassant la BBC avec 39 millions de spectateurs uniques par mois en Europe. Konbini compte plus de 10 millions de visiteurs uniques mensuels, et Loopsider revendique 150 millions de vidéos vues par mois. Ces chiffres impressionnants soulèvent la question de l’impact environnemental de cette consommation massive.
Vers des contenus vidéo plus éco-responsables
Avant tout pour faire face à ces défis, les médias doivent repenser leur approche.
L’éco-conception des contenus
L’éco-conception des contenus vidéo apparaît comme une solution prometteuse. Elle consiste à intégrer des critères environnementaux dès la conception (tournage, script, post production) ainsi que pour la diffusion en optimisant la résolution, les formats de fichiers et en ayant recours aux meilleures technologies de compression vidéo.
Décarbonation et ciblage précis
Pour conclure, la décarbonation des fichiers vidéo et le ciblage précis de l’audience sont également des pistes à explorer. En adaptant les contenus aux besoins réels des spectateurs, les médias peuvent réduire le gaspillage numérique tout en maximisant leur impact.
L’avenir des médias numériques réside dans leur capacité à innover tout en minimisant leur empreinte carbone. En outre, c’est un défi de taille, mais aussi une opportunité de repenser notre façon de créer et de consommer les contenus vidéo.
Devenez un leader de l’éco-responsabilité dans le monde des médias ! Décarbonez vos vidéos et minimiser votre impact environnemental !